Ceci est la traduction adaptée d’un article de Nancy Dillon, originalement publié par Rolling Stone le 29 décembre 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Chappell Roan Removes Brigitte Bardot Tribute After Learning About ‘All That Insane Shit’ avec la permission de son autrice. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.
Chappell Roan a retiré un hommage à Brigitte Bardot après avoir pris connaissance des positions d’extrême droite de l’icône française disparue et de son long historique de propos haineux.
«Holy shit, je ne savais absolument rien de toutes ces affaires complètement débiles que défendait Mme Bardot», a écrit Roan dans une story Instagram après avoir supprimé sa publication initiale. «Évidemment, je ne cautionne pas ça. Très décevant de l’apprendre.»
La publication originale de Roan, partagée dimanche à la suite du décès de Bardot, était plutôt sobre et comportait peu de commentaires sur la carrière de cette dernière, encore moins sur ses prises de position politiques controversées. «Reposez en paix, Mme Bardot», écrivait Roan. «Elle a été mon inspiration pour Red Wine Supernova.»
Les premières lignes de la chanson de Roan, «“She was a playboy, Brigitte Bardot/She showed me things I didn’t know”», font référence à l’héritage de Bardot comme figure emblématique de la révolution sexuelle du milieu du XXe siècle. Elle est devenue une célébrité mondiale après avoir incarné une adolescente libérée et ouvertement sensuelle dans Et Dieu… créa la femme en 1956, et a continué à repousser les limites de l’érotisme à l’écran jusqu’à sa retraite du cinéma en 1973.
Après sa carrière cinématographique, Bardot est devenue principalement une militante pour la défense des droits des animaux. Toutefois, cet engagement a souvent été éclipsé par des déclarations controversées sur d’autres sujets. Dans ses mémoires publiées en 2003, elle s’en est prise à des membres de la communauté LGBTQ+ et a dénoncé la supposée «islamisation de la société française». Elle a ensuite été accusée d’incitation à la haine raciale et condamnée à une amende de 5 000 euros.
Bardot a été reconnue coupable et condamnée à une amende pour incitation à la haine raciale en France à cinq reprises. En 2018, elle a également suscité la colère après avoir rejeté le mouvement #MeToo. Dans une entrevue accordée à Paris Match, elle a qualifié d’«hypocrites» les femmes dénonçant des hommes prédateurs dans l’industrie du cinéma, ajoutant: «Beaucoup d’actrices flirtent avec des producteurs pour obtenir un rôle. Puis, lorsqu’elles racontent l’histoire par la suite, elles disent avoir été harcelées… en réalité, plutôt que de leur être bénéfique, cela leur nuit.»

















Trump’s Year of Media Capture