Skip to content
Recherche

Jack White qualifie de «badge d'honneur» d'être insulté par Trump

Le musicien est confus que la Maison Blanche s'en soit pris à lui pour des remarques qu'il a faites sur la décoration du Bureau Ovale.

Jack White qualifie de «badge d'honneur» d'être insulté par Trump
Scott Legato/Getty Images

Ceci est la traduction adaptée d’un article de Jon Blistein, originalement publié par Rolling Stone le 20 août 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Jack White Says Being Insulted by Trump’s White House Is a ‘Badge of Honor’ avec la permission de son auteur. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.

Jack White a de nouveau lancé une flèche en direction de Donald Trump, qualifiant de «badge d’honneur» le fait d’être insulté par un porte-parole de la Maison-Blanche. Le musicien s’est aussi dit stupéfait que la raison pour laquelle l’entourage de Trump ait choisi de réagir publiquement à ses propos soit un commentaire sur la décoration extravagante du bureau Ovale.


White a publié son long message sur Instagram mercredi 20 août, au lendemain d’un échange tendu avec le directeur des communications de la Maison-Blanche, Steven Cheung. Tout est parti d’une photo que le musicien avait partagée montrant Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans le bureau Ovale, qu’il comparait à «un vestiaire de lutteur professionnel, vulgaire, couvert de dorures et tape-à-l’œil».

Cheung a riposté par un communiqué incendiaire, traitant White de «loser fini et déchu qui balance des absurdités sur les réseaux sociaux parce qu’il a clairement trop de temps libre, sa carrière étant au point mort». Il a ajouté que White «se fait passer pour un véritable artiste, puisqu’il est incapable d’apprécier, et franchement manque de respect envers, la splendeur et la signification du bureau Ovale à l’intérieur de “la Maison du peuple”».

Jack White n’a jamais hésité à critiquer Trump et son administration, allant jusqu’à tenter de le poursuivre pour violation de droits d’auteur après l’utilisation non autorisée du morceau des White Stripes Seven Nation Army lors d’un rassemblement de campagne l’an dernier (il a finalement abandonné la procédure). C’est pourquoi il s’est dit sidéré que ce ne soient pas ses dénonciations des nombreuses dérives de Trump qui aient provoqué une réaction officielle, mais bien son commentaire sur le décor du bureau Ovale.

Dans son message, White énumère une longue liste de griefs qu’il avait déjà exprimés: les «tactiques de gestapo» de l’ICE, ses «propos sexistes et à connotation pédophile sur les femmes», ses liens avec Jeffrey Epstein et «son nom dans les Epstein files», son «indifférence envers les enfants mourants au Soudan, à Gaza et en République démocratique du Congo», ses «rassemblements à allure nazie» et ses «mensonges constants, constants, constants envers le peuple américain».

«Non, ce n’est pas pour avoir dénoncé tout ça qu’ils ont réagi, écrit White. Ce sont MES REMARQUES SUR LA PUTAIN DE DÉCORATION DU BUREAU OVALE qui leur ont fait perdre leur sang-froid. À quel point cette administration peut-elle être mesquine, pathétique et susceptible? “Je me fais passer pour un véritable artiste”? Merci, je le ferai graver sur ma pierre tombale.»

White renvoie ensuite l’accusation à Trump, affirmant que le président «se fait passer» non seulement pour un être humain, mais aussi pour «un chrétien, un leader, une personne dotée de véritable empathie». Il poursuit en affirmant que Trump agit de la même façon «en affaires depuis des décennies», prospérant «en utilisant l’argent des autres pour multiplier les combines, les failles et les arnaques».

White conclut: «Être insulté par la Maison-Blanche dirigée par cet escroc en particulier est pour moi un badge d’honneur, parce que toute personne soutenue et appréciée par Trump est un salaud qui ne donne rien à son prochain et ne prend que ce qui l’avantage. Et non, je ne suis pas démocrate non plus, je suis un être humain né à Détroit, un artiste qui possède ses propres entreprises, comme son atelier de rembourrage et son label, depuis l’âge de 21 ans, et qui a assez de bon sens pour reconnaître un et brigand de bas-étage quand il en voit un.»

Plus de nouvelles

Gorillaz prennent la route vers 'Damascus' avec Yasiin Bey et Omar Souleyman
Photo courtoisie de Gorillaz

Gorillaz prennent la route vers 'Damascus' avec Yasiin Bey et Omar Souleyman

Ceci est la traduction adaptée d’un article de Jon Blistein, originalement publié par Rolling Stone le 12 décembre 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Gorillaz Hit the Road to ‘Damascus’ on New Song With Yasiin Bey and Omar Souleyman avec la permission de son auteur. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.

Gorillaz se lancent dans une nouvelle aventure autour du monde avec Damascus, leur nouveau single en collaboration avec Yasiin Bey (anciennement Mos Def) et le chanteur syrien reconnu Omar Souleyman.

Keep ReadingShow less
Loud revient en force avec «Douze sur Douze»
Éléonore Côté-Savard

Loud revient en force avec «Douze sur Douze»

À l’aube de la sortie de Douze sur douze, Loud parle avec calme et décontraction. L’artiste se trouve dans un moment particulier, après près de quinze ans à occuper une place centrale dans le rap québécois, de Loud Lary Ajust à ses projets solos qui l’ont propulsé au cœur du mainstream. Aujourd’hui, il aborde la réception avec recul; «Je suis plus capable de vivre avec toutes sortes de réceptions, comme de moins les prendre personnellement ou d'une manière dure», dit-il. «Je ne contrôle pas la réception, que ce soit de mon public fidèle ou juste du monde à l'intérieur.»

Ce détachement relatif s’est construit avec le temps. Loud décrit une période où les chiffres obsédaient tout le monde autour de lui. L’ascension fulgurante après Une année record l’avait forcé à mesurer son succès en données concrètes. «Tout d'un coup, on est super fascinés par les chiffres», raconte-t-il. Il se souvient du moment où l’équipe suivait les classements radio au jour près, où l’idée de topper un single devenait un objectif. «Pendant un moment, je pense qu'on chassait ça un peu.» Avec le recul, il voit les limites créatives de cette logique. Selon lui, ce qui a fait fonctionner ses premiers succès, «c’est qu’il n’y avait justement pas de stratégie claire». L’instinct, l’élan, la passion, voilà ce qu’il veut retrouver.

Keep ReadingShow less
PUP, Wheatus et Buzzcocks à Pouzza 2026
Vanessa Heins

PUP, Wheatus et Buzzcocks à Pouzza 2026

Au cœur du printemps montréalais, le Pouzza Fest revient pour sa 14ᵉ édition, qui se tiendra du 15 au 17 mai 2026. Fidèle à sa tradition, le festival investira le Quartier des spectacles de Montréal pour une célébration punk rock qui fait vibrer la ville depuis près de 15 ans. Créé en 2011, Pouzza est devenu un rendez-vous incontournable pour les amateurs de punk, ska, garage et rock alternatif, réunissant des artistes locaux et internationaux dans une constellation de salles et de scènes extérieures.



Cette année, la programmation atteint des sommets avec 165 groupes, allant des légendes comme Wheatus, Buzzcocks, PUP et Cancer Bats à des formations émergentes telles que Pinkshift, Home Front et Weakened Friends. Le festival met également en lumière la scène québécoise avec des artistes comme Les Dales Hawerchuk, Carences et Jenny Woo, illustrant l’engagement de Pouzza à marier figures établies et découvertes surprenantes.

Keep ReadingShow less
Turnstile se confie sur leur nomination aux Grammy et leur année record
Alexis Gross

Turnstile se confie sur leur nomination aux Grammy et leur année record

Ceci est la traduction adaptée d’un article de Brenna Ehrlich, originalement publié par Rolling Stone le 11 décembre 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Turnstile Talk About Their Historic Grammy Nods — and the One Dream They Still Want to Come True avec la permission de son autrice. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.

Pour le chanteur de Turnstile, Brendan Yates, une grande partie de l’année passée a semblé comme un rêve — une description qu’il glisse tout au long de sa conversation avec Rolling Stone à la suite des dernières nominations aux Grammy de son groupe. Le groupe hardcore de Baltimore a marqué l’histoire le mois dernier lorsque leur quatrième album, Never Enough, a reçu des nominations dans les catégories Rock, Metal et Alternative, ce qui marque la première fois qu’un même artiste est nommé dans ces trois catégories au cours d’une seule année. Et ce n’est là que le point final sur un incroyable douze mois.

Keep ReadingShow less
Roger Daltrey nommé chevalier par le Prince William

Roger Daltrey nommé chevalier par le Prince William

Roger Daltrey est désormais Sir Roger Daltrey, après avoir été fait chevalier de l'Ordre de l'Empire britannique. Le chanteur emblématique de The Who a qualifié sa nomination au rang de chevalier de «rêve» et d’«honneur incroyable», soulignant la portée de son parcours et de ses engagements. Âgé de 81 ans, il a été reconnu pour sa contribution à la musique et pour son rôle dans l’organisation des concerts du Teenage Cancer Trust au Royal Albert Hall.

L’investiture s’est déroulée à Windsor Castle, en présence du prince de Galles, et Sir Roger a tenu à préciser qu’il acceptait cette distinction au nom de tous les bénévoles et collaborateurs de la fondation. «C’est un double honneur pour moi, d’abord pour mon implication personnelle, mais surtout pour Teenage Cancer Trust, afin que ceux qui ne recevront jamais de distinction se sentent vraiment appréciés», a-t-il expliqué.

Keep ReadingShow less