La Songwriters Hall of Fame (Temple de la renommée des créateurs musicaux) a officialisé l’intronisation posthume de Donna Summer, figure centrale de la musique populaire du 20e siècle, lors d’une cérémonie tenue le 15 décembre à Los Angeles. Décédée en 2012 à l’âge de 63 ans, l’artiste est ainsi reconnue pour un apport à l’écriture de chansons longtemps éclipsé par son statut d’icône de la scène disco.
Si sa voix a défini une époque, son travail d’autrice a profondément façonné le son de la musique dance et pop moderne. Donna Summer a coécrit une part importante de son répertoire, dont Love to Love You Baby, I Feel Love, Bad Girls, Dim All the Lights, On the Radio et She Works Hard for the Money. Ces titres, devenus des références internationales, ont contribué à redéfinir les codes de la production musicale, de la sensualité assumée à l’expérimentation électronique.
L’hommage a été mené par Paul Williams, lui-même intronisé à la Songwriters Hall of Fame, qui a souligné l’influence durable de Summer sur l’histoire de la pop. Selon lui, son écriture a su conjuguer émotion, immédiateté et ambition artistique, tout en conservant une portée universelle.
La cérémonie s’est déroulée en présence de la famille de l’artiste, dont son mari Bruce Sudano et leurs filles Brooklyn Sudano et Amanda Sudano Ramirez, ainsi que de proches et de membres du conseil de l’organisation. Dans un message transmis à la Songwriters Hall of Fame, Sudano a rappelé que, malgré de nombreuses distinctions, la reconnaissance de Donna Summer comme compositrice demeurait essentielle à ses yeux, tant cet aspect de sa carrière lui semblait sous-estimé.
Cette intronisation intervient alors que la Songwriters Hall of Fame a déjà dévoilé les noms pressentis pour sa cohorte 2026, parmi lesquels figurent Taylor Swift, LL Cool J, Sarah McLachlan et David Byrne. Elle vient réaffirmer la place de Donna Summer non seulement comme interprète marquante, mais comme autrice ayant durablement influencé la musique populaire mondiale.















‘They’re Frightened of Diversity’: Rob Reiner on the Threat of Christian Nationalism