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La légende de «Cut the Crap», l'album qui a détruit The Clash

Comment le «Only Band That Matters» a-t-il trébuché dans l’un des fiascos les plus tristement célèbres du rock & roll ?

La légende de «Cut the Crap», l'album qui a détruit The Clash
Brian Rasic/Getty Images

Ceci est la traduction adaptée d’un article de Rob Sheffield, originalement publié par Rolling Stone le 9 novembre 2025. Nous republions l'article originalement intitulé The Legend of ‘Cut The Crap’: The Notorious Disaster That Killed The Clash avec la permission de son auteur. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.

Joyeux 40e anniversaire à Cut the Crap de The Clash, l’album le plus détesté des années 1980. L’histoire regorge de cas où de grands groupes ont produit de mauvais disques, mais l’histoire reste sans voix devant ce que The Clash ont accompli ici. Cut the Crap est sorti en novembre 1985 et a été immédiatement rejeté par Joe Strummer et tous ceux qui y ont participé. C’est le cas type d’un groupe légendaire à la discographie jusque-là irréprochable qui signe un flop si catastrophique qu’il ruine la marque pour toujours. Comme Strummer le disait quelques années plus tard : «Vous pourriez probablement le classer dans le dossier ‘battre un cheval mort’.»


Cut the Crap a été effacé de l’histoire officielle de The Clash. Il n’apparaît ni dans la discographie ni dans la chronologie sur le site officiel du groupe. Il est absent du documentaire Westway to the World et presque toutes les rééditions et compilations l’ignorent. Jamais un groupe aussi important n’a terminé sa carrière sur un tel désastre humiliant. Comment cela a-t-il pu arriver ? Comment le «Only Band That Matters» a-t-il trébuché dans l’un des fiascos les plus tristement célèbres du rock & roll ?

«C’était un échec complet,» confiait Joe Strummer à NME à l’été 1986, prenant admirablement la responsabilité. «Ce que vous devez comprendre, c’est qu’une grande partie des gens comme moi sont des idiots. Je m’assois dans une pièce et j’écris des petites chansons pendant que d’autres vendent des actions en Malaisie sur un cellulaire. Il est facile de manipuler des gens comme moi. Ce que je fais le mieux, c’est écrire des doggerels, donc une partie de moi doit être très enfantine.»

The Clash sortaient d’une des plus grandes séries de cinq albums de l’histoire. Les punks londoniens avaient capté l’esprit révolutionnaire de 1977 avec leur manifeste brut The Clash, puis affiné leur son avec le plus imparfait Give ‘Em Enough Rope. Ils ont atteint leur apogée avec le classique London Calling, que Rolling Stone a proclamé meilleur album des années 1980, puis ont encore élevé leur ambition avec l’épopée tentaculaire Sandinista!. Ils ont enfin percé aux États-Unis avec Combat Rock, porté par des succès comme Rock the Casbah et Straight to Hell. Des albums cruciaux et influents, chacun d’eux. Quatre cavaliers, au sommet du monde.

Mais dans un coup de théâtre en septembre 1983, Joe Strummer a expulsé le guitariste Mick Jones du groupe, dénonçant son ancien compagnon comme un vendu du rock. Comme Jones était celui qui écrivait les chansons, cela pouvait être un signe de danger. Mais Strummer et le bassiste Paul Simonon annoncèrent qu’ils retournaient aux fondamentaux, recrutant une nouvelle formation de jeunes inconnus : les guitaristes Nick Sheppard et Vince White, et le batteur Pete Howard.

Et ensuite… eh bien, il est difficile de décrire à quel point Cut the Crap sonnait bizarrement à la première écoute. Après avoir remplacé Jones, Strummer et le manager-producteur Bernie Rhodes ont substitué le groupe par des boîtes à rythmes et des synthétiseurs. Simonon ne jouait même pas de la basse. Le résultat fut un chaos total, rempli d’hymnes ratés comme Dictator et Dirty Punk. Si vous écoutez Cut the Crap aujourd’hui, il est difficile de croire qu’un tel disque ait été publié, comme… pour de l’argent. Surtout We Are the Clash, un morceau digne d’un dessin animé avec un chœur robotisé chantant : «We ain’t gonna be treated like trash/We got one thing/We are the Clash!»

Pour aggraver les choses, Cut the Crap est sorti presque simultanément avec le premier album de la nouvelle formation de Mick Jones, Big Audio Dynamite, imprégné de hip-hop, avec le hit astucieux de dance-floor E = MC2. Cela rendait Strummer encore plus dépassé. L’absurdité était renforcée par le «Clash Communique» sur la pochette, comme s’il s’agissait d’un message top secret urgent : «Wise MEN and street kids together make a GREAT TEAM … but can the old system be BEAT?? … no … not without YOUR participation … RADICAL social change begins on the STREET!! … so if you’re looking for some ACTION ….CUT THE CRAP and Get OUT There.»

Cet album a été traumatisant pour les adolescents fans de The Clash comme moi. Au fil des ans, certains partisans ont été tentés de prétendre qu’il ne compte pas comme un vrai album de The Clash, que c’était entièrement la faute du manager. Mais non, ce n’est pas si simple, car ce n’est pas seulement un mauvais album, c’est un mauvais album produit avec conviction et foi sincère. C’est pourquoi Cut the Crap est entré dans l’histoire. Ce n’est pas un simple fiasco de rockstar des années 1980. C’est le genre de mauvais album qui ne peut exister que lorsque des croyants passionnés ont de mauvaises idées et les poursuivent avec une dévotion totale.

Strummer et Jones semblaient initialement être les héritiers du duo Jagger-Richards ou Lennon-McCartney. Ils se complétaient brillamment : Joe, la tête-brûlée passionnée, grognant et parlant avec la rage de la rue, tandis que Mick apportait une touche mélodique et un style de guitare éclatant. Mick chantait les morceaux plus pop : Train in Vain (Stand By Me), Somebody Got Murdered, Should I Stay or Should I Go?. Leurs styles différents s’entremêlaient parfaitement, comme sur Spanish Bombs, Clampdown ou le single incontournable de 1978 Complete Control, où Mick scande le refrain «C-O-N, control» pendant que Joe hurle à pleins poumons. Joe était le punk hardcore qui apportait cœur et âme ; Mick était le musicien.

Mais Strummer avait toujours un zèle puritain pour sa mission punk et une peur de se corrompre par la célébrité. Même au début, il se montrait méfiant vis-à-vis de leur contrat avec une major. «Même si nous avons signé avec CBS, nous n’allons pas flotter dans l’atmosphère comme Pink Floyd ou autre,» confiait-il à Caroline Coon de Melody Maker en 1977. «J’ai été malmené tellement longtemps que je ne vais pas soudainement devenir Rod Stewart juste parce que je reçois 25£ par semaine. Je suis bien trop loin pour ça, je vous le dis.» Mais en 1983, il s’en prit à Jones, l’accusant d’hérésies pop trahissant les racines punk du groupe. Selon le communiqué officiel, «On estime que Jones s’est éloigné de l’idée originale du groupe.» Comme Jones l’a raconté à Rolling Stone quelques années plus tard : «La première chose que j’ai faite, c’est rentrer chez moi et pleurer pendant une demi-heure.»

À cette époque, les groupes n’avaient pas encore compris l’importance de prendre du temps pour eux. Que ce soit les Beatles en 1969 ou les Smiths en 1987, de grands groupes se séparaient alors qu’ils auraient seulement eu besoin de quelques mois de pause. The Clash en 1983 faisaient partie de cette catégorie, Strummer et Simonon bouillonnant face aux airs de prima donna de Jones. «Pas du tout drôle,» se plaignait Strummer dans le documentaire Westway to the World. «Il ne se pointait pas. Et quand il venait, c’était comme Elizabeth Taylor de mauvaise humeur.»

Mais le conflit allait plus loin pour Strummer : c’était un clivage idéologique entre la pop et la pureté punk. Jones avait tenté d’initier le groupe aux sons des clubs new-yorkais, obsédé par la dance et le rap, les intégrant à des morceaux comme This Is Radio Clash, qui sonnaient maintenant contre-révolutionnaires aux yeux de Strummer. «La pop mourra et le rock rebelle régnera,» prédisait Strummer au NME début 1984, promettant de débarrasser le monde des poseurs synthés new wave. «Vous vous excite sur ces duos avec des boîtes à rythmes ? Écoutez, n’achetez pas de billet pour le spectacle machine.» Pour lui, le goût de Jones «n’était pas notre musique. Il jouait avec des boîtes à rythmes et des synthétiseurs.»

Strummer prit la route avec son nouveau The Clash sans Jones pour la tournée Out of Control. Bob Dylan, héros ultime de Strummer, appréciait cette formation du groupe. «Je les trouve excellents,» confia-t-il à Rolling Stone à la mi-1984. «En fait, je pense qu’ils sont meilleurs maintenant qu’avant.» Meilleur sans Mick Jones ? «Oui. C’est intéressant. Il a fallu deux guitaristes pour remplacer Mick.»

Mais Joe parlait avec un ton étrangement mégalomane — récemment sobre, mais peut-être un peu trop caféiné sur la route. «J’ai été élu,» disait-il à Rolling Stone, frappant du poing pour appuyer ses propos. «Je crois sérieusement avoir été élu pour dire la vérité et éradiquer toutes les conneries.» Lors d’une interview après concert, une fan l’interrompt en criant : «Que s’est-il passé avec Mick ?» Strummer ricane : «Il va rocker avec un piano ou je ne sais quoi, vous verrez.» Mais il perd patience lorsque la fan continue : «Il me manque,» dit-elle. «Pourquoi l’avez-vous viré ?» Strummer éteint le magnétophone et répond : «Parce que c’est un connard.»

En tant que fan de The Clash, j’ai vu ce groupe en avril 1984 à Providence, Rhode Island, et malgré mon attachement à Mick Jones, ces musiciens étaient absolument féroces. Pas de hits radiophoniques, juste du punk pur, commençant avec London Calling et Safe European Home. Pour le final, Strummer invita les jeunes à monter sur scène et se rassembler autour du micro pour chanter Garageland. Ils ne jouèrent que trois nouveaux morceaux : Are You Ready for War?, Sex Mad War et Three Card Trick. Les enregistrements bootleg de cette tournée (comme Patriots of the Wasteland ou Five Alive) montrent clairement que cette formation aurait pu produire un album digne de ce nom. Écoutez ce fantastique Three Card Trick du concert de Chicago en 1984 : quel que soit votre avis sur la «Révolution culturelle» de Joe ou ses diatribes anti-Mick, c’est une vraie petite chanson féroce de The Clash, jouée par un vrai groupe.

Puis comparez avec la version studio et pleurez: sur l’album, Three Card Trick devient du reggae cocktail, le groupe étant remplacé par des castagnettes synthétiques. Cut the Crap ne ressemblait en rien à un groupe de rock, avec son bruit digital et ses chœurs clownesques superposés, il évoquait étrangement Party Hard d’Andrew WK sorti en 2002. La seule réussite était This Is England, où Strummer arpente les rues sur des claquements de mains beatbox, observant les effets du chômage, du racisme, de la désindustrialisation, de la guerre des Malouines, et d’une femme qui le menace avec un couteau en déclarant : «This is England, this knife of Sheffield steel.» Mais c’était trop peu, trop tard.

Strummer fut humilié par l’ensemble de l’album. «Certaines chansons étaient correctes, mais honnêtement je le détestais,» confiait-il au NME quelques mois plus tard, en juin 1986. «Je me suis disputé avec Bernie avant le mix final. Je n’ai entendu Cut the Crap qu’une fois qu’il était en magasin.» Il attribua la production à son manager, mais prit la responsabilité des chansons. «Donnez-moi un joint, un verre, une guitare, une ville étrangère la nuit, et laissez-moi gribouiller quelque chose,» expliquait-il. «Ce sont les choses qui me font. Je suis un romantique, pas un théoricien dialectique. Le style rebelle, les photos de Belfast, les t-shirts H-Block et Baader Meinhof ; tout ça, c’était ma faute. Quand on est à fond, on est à fond, et j’étais certainement à fond.»

Il dut aussi voir son ancien camarade Mick Jones connaître le succès avec Big Audio Dynamite. «Je me suis senti terrible quand B.A.D. a percé,» avoua-t-il. «Pas parce que tous les vieux punks réussissaient et pas moi. Je le méritais, je n’avais pas agi honorablement. Mais parce que Jonesy m’avait fait écouter les mixes brut de l’album et j’ai dit : ‘C’est le pire tas de merde que j’aie jamais entendu. Ne le sors pas, fais-toi une faveur.’» Mais Jones ne l’écouta pas, à raison, et décrocha un hit.

Mick fit preuve d’une grande magnanimité dans sa victoire. Il refusa de frapper Strummer lorsqu’il était à terre, ce que personne ne lui aurait reproché. «Je ne dirais jamais rien de mal sur The Clash,» confia-t-il à David Fricke de Rolling Stone à la fin de 1985, quand les albums étaient sortis. «J’ai fait quelques interviews où des gens essayaient de me piéger en disant combien Strummer et les autres étaient des connards. Ça ne marche pas avec nous. Quand ça arrive, Don [Letts] et moi défendons immédiatement The Clash.» Les deux vieux amis se réconcilièrent et retravaillèrent ensemble sur l’album 1986 de B.A.D., No. 10, Upping St., écrivant et produisant ensemble. Sans chansons mémorables, mais un retour touchant.

Mais Strummer tira une leçon de Cut the Crap. Il abandonna le nom The Clash et passa le reste de sa vie à éviter les projecteurs. Après avoir tant lutté pour décrocher sa couronne de rock star, il la laissa tomber. «Je ne dirais pas que c’était si noble,» confiait-il à Musician en 1988. «C’est plutôt comme si je l’avais laissé tomber par terre et que je l’avais cassée.» Trash City, un petit succès sur MTV 120 Minutes à l’été 1988, issu de la bande originale de Permanent Record, fut la dernière grande tentative de Joe. Mais à la décharge de The Clash, ils devinrent l’un des rares groupes de leur époque à résister à la tentation de se reformer. Pas d’album, pas de tournée, pas même un concert unique. C’était un geste de principe qui fit beaucoup pour leur réputation posthume.

Quand Joe Strummer mourut en 2002,bien trop jeune, à seulement 50 ans, d’une affection cardiaque, il était l’une des figures les plus aimées et respectées du monde de la musique. L’un de ses plus grands exploits fut d’avoir survécu à la malédiction de Cut the Crap.

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